Concours Investisseur: l’art de se débarrasser de ses actions

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En vue d’acheter ou de revendre vos actions, vous pouvez recourir aux mêmes méthodes d’analyse. Serez-vous capable d’acter vos bénéfices comme vos pertes au moment opportun? Pour le savoir, inscrivez-vous à notre concours (entièrement gratuit) dès aujourd’hui.

La 20e édition du Concours Investisseur, l’événement annuel organisé par Trends-Tendances et Keytrade Banque, a commencé le 19 février et se terminera le vendredi 27 avril. Le gagnant remportera 10.000 euros à investir. Vous désirez vous y inscrire ? Il n’est pas trop tard. Rendez-vous sur le site http://concoursinvestisseurs.levif.be. Bonne chance !

Le cours d’une action peut s’envoler, parfois en l’espace d’une seule année. Pour autant, la plus-value n’est réelle que lorsqu’elle est actée. De même, le cours d’une action peut plonger et, cela fait partie du jeu, les investisseurs doivent pouvoir acter leurs pertes. Pour limiter celles-ci, il convient de choisir avec le plus grand soin les actions que l’on intègre en portefeuille.

Chères ou pas ?

Tout d’abord, il s’agit de déterminer si les actions sont chères. Une action dont le cours progresse de 20% peut demeurer intéressante si le bénéfice de l’entreprise a augmenté dans une plus large mesure. Aussi, il vaut mieux, parfois, vendre un titre dont le cours s’est tassé, pour limiter la perte; si, après avoir acquis une action que vous jugiez digne d’achat, celle-ci ne répond plus à vos attentes, elle mérite d’être vendue, même à perte. Préférez encaisser une perte de 30% à attendre une embellie et risquer une moins-value plus importante.

Les mêmes méthodes

On peut recourir aux méthodes d’analyse des actions préalablement à leur achat éventuel comme à leur vente. Ainsi la baisse du rendement de dividende peut-elle constituer un argument en faveur d’un désinvestissement. Cela dit, elle ne saurait être l’unique motivation. L’entreprise réduit parfois son dividende dans l’objectif d’accroître ses investissements, en vue de gonfler son bénéfice et partant, les dividendes des années à venir.

Il est par conséquent préférable de tenir à l’oeil plusieurs indicateurs simultanément. Si le rapport cours/bénéfice (C/B) ou price/earnings (P/E) prend trop de hauteur, c’est peut-être le moment de s’alarmer. Il démontre en effet, dans ce cas, que le cours n’évolue plus parallèlement au bénéfice.

Le cash-flow est digne d’intérêt également. Il peut basculer dans le négatif: il est alors question de cash drain. C’est évidemment un mauvais signe.

Le current ratio l’est tout autant, qui jauge la situation financière d’une entreprise. Si cette valeur passe sous 1, cela peut signifier que le bilan de l’entreprise s’est dégradé.

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